Visite du salon de l’agriculture
Comme tous les ans depuis 1964, le Salon de l’Agriculture s’est installé pour plusieurs jours à Paris, porte de Versailles.
C’est la première fois que je me suis rendue au salon de l’agriculture en tant que député. J’y ai passé deux jours à rencontrer nos éleveurs, nos producteurs et également nos artisans.
Le Salon de l’Agriculture est une véritable vitrine pour notre agriculture nationale évidemment mais également locale. Et presque aussi un rendez-vous incontournables pour ceux qui aiment rencontrer ceux qui se donnent tout au long de l’année pour nous nourrir.
Secrétaire de la commission des affaires économiques, j’ai participé à la table ronde "délocalisée" autour de la question de l’installation et de la transmissions aux jeunes générations avec plusieurs interventions : les jeunes agriculteurs, l’INRAe mais également plusieurs enseignants et étudiants d’établissements d’enseignement agricole.
Le salon est bien entendu propice aussi aux rencontres institutionnelles : échanges avec la FNSEA et également de l’Association générale des producteurs de blé et autres céréales avec qui j’ai notamment échangé sur la nécessité d’enfin oser permettre les retenues d’eau.
J’ai tenu aussi à organiser plusieurs rendez-vous très intéressants pour enrichir mon action législative :
> avec les représentants du Sénégal en tant que Vice-président du groupe d’amitié France-Sénégal ;
> avec les Vignerons indépendants pour évoquer les sujets cruciaux qui touche notre Anjou viticole ;
> avec la Présidente de l’Association ProNatura France au stand "Chats et Chiens" du salon
> et avec l’artisan coutelier de Laguiole Benoit Mijoule dans le cadre de mes travaux sur les Métiers d’art.
> avec plusieurs professionnels de la filière équine (IFCE, Société Hippique Française, Fédération Française d’équitation)
> avec les représentants de l’ESA d’Angers sur la formation de nos étudiants dans le secteur agricole.
> avec plusieurs arboriculteurs de Pomanjou.
Se rendre au salon, c’est également retrouver nos producteurs locaux comme nos apiculteurs de La Breille-les-Pins des Miels Girard, Anjou Noisettes de Baugé-en-Anjou ou encore la Confrérie des Amis de l’échalote d’Anjou dont de nombreuses sont cultivées à Mazé-Milon.
Si durant plusieurs jours, tous les regards sont tournés vers nos agriculteurs, je n’oublie pas qu’ils ont besoin de nous tous les jours de l’année.
Si nous aimons nos agriculteurs, nous devons aimer aussi notre agriculture et nos territoires agricoles.
Nous mobiliser chaque jour est un impératif pour non défendre notre spécificité française mais également notre souveraineté alimentaire.
