En immersion avec Anita, aide à domicile à Baugé-en-Anjou
Depuis le début de mon mandat, j’ai, à de nombreuses reprises, eu l’occasion d’échanger avec les professionnels qui accompagnent les familles, nos aînés, les personnes plus fragiles ou encore les aidants de notre territoire.
C’est la raison pour laquelle, j’ai souhaité effectuer une "immersion" avec une aide à domicile afin de mieux comprendre leur quotidien.
Il existe plusieurs réseaux d’aides à domicile, notamment celui des ADMR (aide à domicile en milieu rural) crée depuis 1945 et proposant de nombreux services répartis en quatre pôles : enfance et parentalité, accompagnement du handicap, services et soins aux séniors, entretien de la maison.
Localement, l’association ADMR de Baugé-en-Anjou intervient dans l’ensemble des communes de la commune nouvelle (c’est à dire Baugé, Bocé, Chartrené, Cheviré-le-Rouge, Clefs, Cuon, Fougeré, Le Guédeniau, Le Vieil-Baugé, Montpollin, Pontigné, Saint-Martin-d’Arcé, Saint-Quentin-lès-Beaurepaire, Vaulandry, Échemiré). Elle est animée par des bénévoles volontaires qui encadrent une équipe de salariés.
Après avoir d’abord rencontré le président Gérard Samson et plusieurs salariés (que je remercie pour nos échanges), nous avons convenu ensemble d’un accompagnement sur le terrain d’une aide à domicile.
Ce lundi, je me suis donc rendue, à 7h50, à Cheviré-le-Rouge pour retrouver Anita et passer la matinée avec elle selon son agenda (jusque 13h10) : c’est à dire aller visiter plusieurs domiciles situés entre Cheviré-le-Rouge - Fougeré et Echemiré.
Je la remercie infiniment de m’avoir expliqué son rôle très précieux pour accompagner et soulager ceux qui en ont besoin : toilettes, préparation des repas, entretien des logements... j’ai ainsi découvert très concrètement les tâches très polyvalentes qu’elle accomplit.
J’ai mesuré aussi combien sa présence est très appréciée des personnes visitées. Indéniablement, l’empathie et les qualités humaines sont aussi indispensables (voir plus encore) que les compétences à proprement parler professionnelles.
Les familles que j’ai rencontrées m’ont toutes fait remarquer combien elles se sentaient soulagées de savoir qu’une personne était là pour s’occuper d’eux. Car à l’évidence parfois les familles se sentent bien seules et perdues face aux fragilités qui peuvent apparaître dans la vie.
Ma toute première proposition de loi en tant que député portait sur l’accompagnement de nos aînés. Ces échanges me permettent d’approfondir cette thématique sur laquelle je veux m’investir. Et ce d’autant qu’un texte devrait arriver au parlement d’ici quelques semaines.
Un très grand merci à l’ensemble des familles qui m’ont ouvert leur domicile, aux bénévoles et aux salariés aussi qui auraient tant besoin d’une plus grande considération.
Une pensée aussi particulière pour Anita qui m’a offert cette possibilité de la suivre - de manière authentique - pour que je me rende compte "par moi-même. Ces instants ensemble resteront autant d’images concrètes pour moi pour convaincre mes collègues de la nécessité de prendre ce sujet à bras le corps.
