Mal-être paysan : l’humanisation des contrôles en jeu
Les députés proposent 19 mesures pour apaiser les tensions entre les paysans et les agents de l’OFB.
Chacun doit appliquer la loi, que « nul n’est censé ignorer ». C’est pour cette raison que les contrôles administratifs existent, qu’ils soient fiscaux, sociaux ou liés à la législation du travail. Particuliers et entreprises, tous y sont soumis. Mais quand on est agriculteur, on y est doublement exposé. Toute une série de vérifications supplémentaires, par rapport aux entreprises qui relèvent du droit commun, contraignent la profession.
Elles portent notamment sur l’état sanitaire des animaux, des sols, la bonne utilisation des traitements et le respect de la législation européenne en matière environnementale, en contrepartie du versement des aides publiques reçues dans le cade de la politique agricole commune (PAC). Les normes abondent et font appel à des connaissances multiples, bien au-delà du seul savoir de l’exploitant qui, à l’origine, a choisi ce métier plus par amour de la terre et des animaux que par goût ou expertise du travail juridique et administratif.