Loi immigration. Parmi les députés et sénateurs de Maine-et-Loire, qui est pour, qui est contre
C’est blanc ou c’est noir. Aucune nuance de gris n’est permise depuis mardi soir 19 décembre à propos de l’accord trouvé par les députés et sénateurs de la commission mixte paritaire, réunis pour faire aboutir le projet de loi visant à limiter l’immigration. Le texte prévoit notamment un délai de 5 ans (ou 30 mois d’activité professionnelle) sur le territoire avant de toucher les prestations sociales, des régularisations très contrôlées pour les salariés des métiers en tension ou encore l’établissement de quotas d’immigration et la fin du droit du sol (la nationalité étant acquise pour les enfants nés sur le sol français).
Dans le camp présidentiel, où le malaise est palpable, rares sont les parlementaires du département qui s’expriment spontanément.
Anne-Laure Blin (députée Les Républicains) y va plus franco encore : "Si cette première étape a été franchie avec succès, elle ne suffit pas encore à répondre intégralement au défi de l’immigration de masse et appelle une indispensable révision constitutionnelle pour réarmer notre souveraineté et reprendre la main sur les flux migratoires pour protéger les Français. Les Français partagent l’inquiétude de voir la France ne pas parvenir à gérer des flux migratoires incontrôlés. Il ne faudra pas lâcher."