Flottes Automobiles. Des inquiétudes autour de la flotte de la gendarmerie

Flottes Automobiles. Des inquiétudes autour de la flotte de la gendarmerie

Flottes Automobiles. Des inquiétudes autour de la flotte de la gendarmerie

Lors d’une récente audition auprès de la commission de la défense nationale et des forces armées, à l’Assemblée nationale, le général André Petillot a exprimé ses inquiétudes quant au renouvellement de la flotte de la gendarmerie.

À l’occasion de son audition par la commission de la défense nationale et des forces armées, à l’Assemblée nationale, le mercredi 23 octobre 2024, le général André Petillot a répondu à une question concernant la flotte de la gendarmerie nationale. C’est la députée Anne-Laure Blin (Droite républicaine) qui a ainsi interrogé le major général. « Vous avez évoqué la question du parc immobilier, très important, notamment en matière de construction de nouvelles casernes. Mais il y a aussi un sujet de préoccupation relatif aux véhicules d’intervention », a introduit la députée.

Avant de poursuivre : « Bien qu’un renouvellement ait été opéré ces dernières années, il semble que celui-ci connaisse actuellement un ralentissement, et ce malgré des besoins qui demeurent considérables. De nombreux véhicules présentent déjà des signes d’usure dus à une utilisation intensive. Quelles dispositions envisagez-vous pour améliorer l’équipement des forces de l’ordre ? »

Renouvellements en baisse…

Ce à quoi l’intéressé a répondu en retraçant l’historique des derniers renouvellements. Le général André Petillot a ainsi rappelé que le « renouvellement de flotte de véhicules légers, qui s’élevait à environ 3 700 unités en 2021 et 3 300 en 2022, a considérablement diminué ». Avant d’ajouter : « Nous avons commandé 325 véhicules en 2023 et 185 en 2024. Les gendarmes ont exprimé une inquiétude légitime à ce sujet. » Et d’appuyer : « Bien que nous prévoyions d’atteindre 1 850 véhicules en 2025, ce chiffre reste insuffisant. » « Mais nous réamorçons le processus de manière significative », a-t-il nuancé.

Le général a alors évoqué les exonérations dont bénéficient les pompiers pour certains véhicules. « Nous pourrions envisager une approche similaire, non pas pour l’ensemble de notre parc, mais pour des véhicules spécifiques indispensables à nos missions et pour lesquels une alternative écologique n’est pas disponible, a-t-il complété. Cela nous permettrait d’acquérir davantage de véhicules avec le même budget. » À voir si un prochain décret, notamment en lien avec le malus, prévoira des dispositions spécifiques aux véhicules des gendarmes.


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