A-t-on le droit d’imposer l’écriture inclusive dans l’enseignement supérieur ?

A-t-on le droit d'imposer l'écriture inclusive dans l'enseignement supérieur ?

A-t-on le droit d’imposer l’écriture inclusive dans l’enseignement supérieur ?

Points en moins dans les copies, militantisme... L’écriture inclusive cristallise les tensions à l’université et dans les grandes écoles.

Elle continue de faire couler beaucoup d’encre, tant sa prise de pouvoir dans l’enseignement supérieur, à l’université notamment, semble se confirmer.

Mardi 11 octobre, l’Assemblée nationale enregistrait la proposition de loi d’Anne-Laure Blin, députée LR de la 3e circonscription de Maine-et-Loire, visant à « sauvegarder la langue française et à réaffirmer la place fondamentale de l’Académie française ». Par la modification de la loi Toubon de 1994, elle propose l’interdiction formelle de l’écriture inclusive dans les documents administratifs, les manuels scolaires et l’ensemble des communications émanant de personnes morales de droit public, privé, d’associations, de syndicats, ou encore de médias.

« Il s’agit de redire que la langue française a des règles qui ne peuvent pas être modifiées au gré d’envies ou de militantisme, explique la députée. L’Académie française est une institution qui mérite d’être mise en valeur. Il faut que sa parole retrouve de la force face aux multiples tentatives de déstabilisation de notre langue, surtout dans l’enseignement supérieur. »
Après avoir ouvert à co-signature de tous ses collègues cette proposition de loi renvoyée à la commission des affaires culturelles et de l’éducation, Anne-Laure Blin ajoute : « Ce sujet est crucial pour notre Nation. Il faut que tous les députés se sentent concernés et se mobilisent. »


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