Texte Immigration. Le texte doit changer car les Français demandent de la fermeté pour ne plus subir la pression migratoire.
Nous ne pouvons plus continuer à assister, impuissants, aux attaques qui se déroulent sous nos yeux.
Et malgré cela, le gouvernement a préféré le « en même temps » expliquant d’un côté octroyer un droit à la régularisation aux clandestins et d’un autre prétendre adopter un « arsenal juridique ferme ».
La vérité est que le projet de loi présenté par le ministre de l’Intérieur ne répond aucunement aux enjeux de notre Nation : durcir les conditions de maintien sur notre sol et celles des expulsions, atténuer les effets du regroupement familial, restreindre le droit du sol auraient dû mériter toute l’attention du gouvernement.
La régularisation massive et l’obtention d’un droit à régularisation étaient deux lignes rouges annoncés dès les débuts de l’examen du texte au Sénat.
Ce lundi, le vote de la motion de rejet est devenu inéluctable compte tenu de la teneur des débats en commission des lois ayant considérablement dénaturés les apports du Sénat.
A l’image de ce qui s’est passé jeudi dernier au sein de l’hémicycle, aucun débat n’aurait été possible. Sans compter le nombre très important d’irrecevabilité d’amendements.
J’avais déposé près de 50 amendements sur le texte pour œuvrer à rétablir la fermeté nécessaire au regard de la situation du pays. Je ne prendrai qu’un seul exemple très représentatif. J’avais déposé un amendement pour demander des explications au gouvernement sur la répartition des clandestins partout dans le pays mais celui-ci a été déclaré irrecevable ! Dans ces conditions, nous n’aurions eu aucune marge de manœuvre face à la volonté du gouvernement de donner des gages à la gauche.
Dans ces conditions, le vote de la motion de rejet permettait tout l’intérêt de repartir d’une version plus exigeante et ferme (telle qu’adoptée au Sénat) dans l’intérêt de la France et des français.
J’ai pris toute la mesure de mon rôle de député par mon vote aujourd’hui. Nous ne pouvons pas nous taire. Il fallait dire au gouvernement que la situation du pays est inquiétante et qu’il faut réagir tout de suite et ne pas continuer à subir la vague migratoire incontrôlée.