Sauvegarder notre langue française et réaffirmer la place fondamentale de l’Académie française
Notre langue, façonnée par plusieurs siècles d’Histoire, est protégée par des textes fondateurs tels que l’ordonnance de Villers-Cotterêts de 1539, la révision constitutionnelle de 1992 et la loi du 4 août 1994 relative à son emploi. Pourtant, depuis plusieurs années, l’écriture dite « inclusive » s’est développée, bouleversant les règles de grammaire, d’orthographe et de syntaxe, et instaurant une rupture profonde entre l’écrit et l’oral.
Le recours à au point médian, à des néologismes comme « iel » ou encore à la féminisation systématique des noms de métier complique l’apprentissage du français, notamment pour les personnes atteintes de troubles dyslexiques et pour les élèves en phase d’alphabétisation. Cette écriture pose également un problème pour la transmission de notre langue.
Malgré les circulaires gouvernementales de 2017 et 2021 rappelant l’importance du respect des règles grammaticales et proscrivant l’usage de l’écriture inclusive dans les documents officiels, certaines administrations, établissements d’enseignement et entreprises imposent son emploi dans leur communication.
Face à ce constat, l’Académie française, qui veille sur la langue depuis 1635, a dénoncé un « péril mortel » menaçant l’intelligibilité et l’unité du français. Or, elle ne dispose pas aujourd’hui des moyens nécessaires pour faire respecter ses recommandations.
J’ai donc déposé une proposition de loi pour interdire formellement l’usage de l’écriture inclusive dans les documents officiels et administratifs et renforcer le rôle de l’Académie française en lui conférant une autorité normative sur la grammaire, l’orthographe et la syntaxe.