"Retraits-Gonflements des Argiles" : où en est-on ?

"Retraits-Gonflements des Argiles" : où en est-on ?

Etre député, c’est non seulement voter des lois mais c’est également contrôler l’action du gouvernement et de l’administration française. Et ce dernier rôle est ô combien important.

Beaucoup d’entre nous le savent malheureusement pour les subir eux-mêmes, dans le Nord-Est Anjou, nous sommes très touchés par les effets des retraits-gonflements des argiles.

J’ai rencontré beaucoup d’entre vous à l’occasion de mes permanences mobiles, je me suis rendue aussi à la rencontre des collectifs qui se sont crées et suis plusieurs fois intervenue auprès du gouvernement sur le sujet.

Et ce mercredi, une nouvelle opportunité s’est offerte au sein de l’Assemblée pour remettre ce sujet dans les priorités des dossiers à gérer au plus haut niveau.

Car les conséquences des mouvements des sols, accentués par la sécheresse, qui provoquent des fissures, des affaissements et rendent parfois les maisons invendables ou fortement dévaluées sont très importantes. Et le dispositif actuel de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle au delà d’être complexe est clairement injuste.

Concrètement, en 2022, dans notre circonscription, 54 villages ont été touchés par ces sinistres, mais seulement 42 ont été reconnus. Ce sont donc 12 communes qui ont ainsi été laissées sans indemnisation quelconque.

A l’évidence, il y a un manque de cohérence qui est par ailleurs aggravé par des démarches administratives opaques et des réponses difficiles à obtenir.

Je me suis ainsi exprimée à la tribune de l’Assemblée pour le rappeler. J’ai également posé très directement une question à la Ministre pour lui demander des clarifications très précises sur les modalités des procédures.

Ce dossier des retraits-gonflements des argiles mérite une vraie détermination sur le long terme. Je poursuis les engagements initiés pour apporter des réponses à tous ceux qui m’ont saisie.