Programmation pluriannuelle de l’énergie : il faut renforcer nos investissements nucléaires
Le vote de la Programmation pluriannuelle de l’énergie pour les années 2025 à 2035 a eu lieu aujourd’hui à l’Assemblée nationale.
Si ce texte n’est pas parfait, il amorce pour autant un début de réponse stratégique aux enjeux énergétiques majeurs pour notre pays.
La programmation énergétique est très attendue par la filière nucléaire et nos entreprises.
Et pour cause, il est nécessaire d’établir, pour les années à venir, une véritable stratégie de long terme pour garantir une stabilité précieuse de nos capacités de production et tracer un cap clair notamment en déployant de nouvelles installations nucléaires à l’horizon 2050.
C’est d’ailleurs pour cela que j’ai défendu durant l’examen du texte, la candidature de la centrale nucléaire de Chinon pour accueillir un nouvel EPR.
Notre souveraineté énergétique est indispensable si nous voulons sortir de la dépendance croissante aux importations, notamment en provenance de Chine, dans le domaine des énergies renouvelables non pilotables (particulièrement pour le photovoltaïque).
La France dispose d’un mix énergétique largement décarboné grâce à l’atome. Le choix du nucléaire repose sur des bases rationnelles, économiques et industrielles.
Contrairement aux énergies renouvelables dont le caractère intermittent — dépendant du vent ou de l’ensoleillement — les rend structurellement non pilotables, et donc incapables de répondre en continu à la demande.
Nous devons donc impérativement sortir du dogmatisme qui entoure le tout énergies renouvelables. Si elles ont un rôle à jouer - comme complément non comme substitut - dans notre politique de mix énergétique, il faut que la France renforce ses investissements dans des technologies pilotables, stables, et bas carbone.
Le nucléaire, à ce titre, demeure l’outil le plus cohérent pour répondre aux exigences de notre souveraineté énergétique française.
