Ma question au gouvernement suite à l’attaque d’un fourgon pénitentiaire dans l’Eure
Monsieur le Premier ministre,
Une fois de plus, notre pays est choqué par la violence la plus radicale qui a couté la vie, il y a quelques heures, à 3 agents de l’administration pénitentiaire dans l’exercice de leur mission.
Au nom de mes collègues du groupe les Républicains, je veux dire à leurs familles, à leurs épouses, à leurs enfants à qui la vie a été retiré à leurs papas, à leurs collègues, notre compassion, notre vive émotion et notre colère.
Les images d’hommes lourdement armés, attaquant le fourgon, ont de quoi choquer. A 100 km de Paris, à quelques semaines des Jeux Olympiques.
La France est-elle devenue ce Far-West où l’on ose désormais tirer sur les forces de l’ordre, où l’on voit des scènes de guerre sur nos routes de campagne, et où l’on abat de sang-froid des fonctionnaires ?
Ce drame nous rappelle les 30 000 faits de violence commis, en France, chaque année, contre les forces de l’ordre.
Non seulement ce chiffre a doublé depuis 20 ans mais la violence, de plus en plus barbare, peut désormais toucher des Français de tous les âges, tout le temps.
Évidemment, vous nous répondrez que vous n’y êtes pour rien. Et nous le savons déjà, vous n’êtes jamais responsables de rien.
Monsieur le Premier Ministre, aucun autre parti politique depuis 40 ans n’aura gouverné la France aussi longtemps que le vôtre. Et pourtant vous fuyez toujours vos responsabilités.
Il est plus qu’urgent et vital que l’autorité ne soit plus un slogan mais une réalité.
Les Français exigent une rupture, nous sommes nombreux dans cet hémicycle à vouloir des lois d’autorité et de fermeté, mais cela suppose une chose : que vous arrêtiez de vous payer de mots, que vous arrêtiez de faire semblant et que vous passiez aux actes !
Les Français attendent justice.