La France a besoin d’un budget, pas d’un coup politique
Voter la motion de censure c’est assumer de ne pas donner à la France un budget.
J’aimerais bien entendre cette clairvoyance dans les médias.
Oui, voter la motion de censure, c’est assumer que la France n’aura pas de budget.
Rien pour nos armées, rien pour nos gendarmes, rien pour nos hôpitaux et nos maisons de retraite. Les impacts sont-ils bien mesurés ?
A l’évidence, l’hystérie s’est emparée du monde politique, des sphères médiatiques et mêmes des réseaux sociaux ces derniers jours.
"La critique est aisée et l’art est difficile" comme le dit bien l’expression, et l’engagement politique n’échappe évidemment pas à la règle.
Être élu, représenter ses concitoyens n’est pas un engagement pris à la légère.
Honorer la confiance qui nous est accordée est exigeant et nécessite à la fois un fort investissement mais aussi beaucoup de travail et beaucoup de réflexion.
Et particulièrement ces derniers jours naturellement.
Mes décisions, mes choix n’ont jamais été commandés par quelconques « consignes » et encore moins par quelconques « pressions ».
« Si j’étais député »…. Cette phrase est très à la mode dans le débat public ces dernières heures de la part de ceux qui n’exercent pourtant pas cette responsabilité.
Et pour cause, le pouvoir de « censure » appartient aux seuls députés. Une prérogative grave et lourde évidemment de conséquences.
Nous nous connaissons grâce à la proximité que nous avons nouée depuis que vous m’avez élue en 2020.
Vous connaissez ma philosophie : être utile, faire, agir, trouver des solutions et surtout toujours donner le meilleur de moi-même quelles que soient les circonstances.
Alors hier, aujourd’hui, demain et après encore, je resterai telle que je suis. Je travaillerai pour vous, avec ardeur.
Mardi, le Premier Ministre a prononcé son discours de politique générale après la composition du gouvernement.
Qu’en retenir ? Finalement, qu’il reprend en substance la feuille de route reçue il a plusieurs jours et qui pour moi a manqué immédiatement de clarté et dont les sujets sont pourtant essentiels : la sécurité du quotidien, la valorisation du travail, la fin de l’assistanat, la lutte contre l’immigration, et la baisse des dépenses publiques.
Or, la France n’a plus le luxe d’attendre : il faut se mettre au travail, pas mettre encore une fois la poussière sous le tapis.
Et vous savez bien combien la lucidité avec laquelle j’ai toujours œuvré face à ce « en même temps » qui n’a eu que pour conséquences de plonger chaque jour un peu plus la France vers les abimes (je n’ai pas voté la confiance à François BAYROU !).
Une fois cela dit, il faut comprendre que dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale (coupé en 11 groupes parlementaires !), on ne peut pas imposer la totalité de ses idées.
Personne ne le peut.
Mais on peut se battre. On peut travailler pour éviter le pire à notre pays surtout quand certains agitent les peurs.
Le Premier ministre a indiqué réouvrir le débat sur les retraites. Une demande pressante de la gauche alors même que chacun mesure bien combien la démographie est de plus en plus en vieillissante et que les finances publiques sont de plus en plus contraintes.
Alors dont acte, débattons. Arguments contre arguments. Et que chacun assume ses responsabilités, ses choix devant les Français.
Ils pourront ainsi mesurer combien certains préfèrent la démagogie de l’argent magique, de l’augmentation des impôts, de l’assistanat facile et des dépenses inconsidérées.
Je n’ai peur de rien car ma ligne a toujours été très claire et elle le restera. Et dans ce grand rendez-vous budgétaire, la droite devra être courageuse.
Je refuserai de toutes mes forces les augmentations d’impôts (déguisées ou non) et je me battrai avec vigueur pour des économies.
La France a suffisamment souffert des 5 ans de Hollandisme, et des 8 ans de son fils putatif Emmanuel Macron.
Je suis une femme de droite qui s’assume et s’est toujours assumée alors même qu’en certaines périodes c’était « un tabou français ».
Nous ne pourrons sortir de ce marasme qu’en portant des idées de droite, en rassemblant toutes les bonnes volontés qui se battront pour ce que les Français attendent et exigent de leurs représentants : la valorisation du travail, l’autorité de l’état, et la lutte contre l’immigration.
Car quand la droite est forte et claire, elle peut obtenir des résultats.
Mais il faudra se démener et donner beaucoup d’énergie. Alors ce n’est pas le moment de flancher.
Si vous êtes de plus en plus nombreux à vouloir voir partir Emmanuel Macron, je veux vous dire que moi aussi, et le plus vite serait le mieux pour la France.
Mais en cas de censure, il serait le seul à nouveau à pouvoir décider de l’avenir du peuple de France. Je le refuse.
Je veux me battre pour vous dans l’enceinte démocratique dans laquelle vous m’avez portée pour vous défendre.
Elue de la Nation, je ne me défausserai pas.
Ma colonne vertébrale, c’est vous. Toujours. Quoique vous puissiez entendre. N’en doutez pas.
Je serai toujours de votre côté car ce qui compte pour moi plus que jamais c’est VOUS et la FRANCE.
Vive la France








