Je dépose une proposition de loi visant à sauvegarder la langue française

Je dépose une proposition de loi visant à sauvegarder la langue française

Je dépose une proposition de loi visant à sauvegarder la langue française

Depuis maintenant plusieurs années, s’est installée en France ce qui est appelé communément désormais « l’écriture inclusive ».
Parce que celle-ci a tendance de plus en plus à se généraliser, je viens de déposer avec mon collègue, Julien Ravier, député des Bouches-du-Rhône, une proposition de loi à l’Assemblée nationale visant à en interdire son usage mais surtout à sauvegarder la langue française en réaffirmant la place fondamentale de l’Académie Française.

Notre langue est le fruit de plusieurs siècles d’Histoire. L’écriture dite « inclusive » ébranle en profondeur le système du Français : elle instaure une rupture radicale et systématique entre l’écrit et l’oral.

De nombreux linguistes ont fait valoir à plusieurs reprises que cette « écriture » exclut un certain nombre de personnes dont celles atteintes de dyslexie, de dyspraxie ou de dysphasie, et est également particulièrement compliquée pour les apprentissages des élèves.

Elle pose également un problème quant à l’enseignement de notre langue aux étrangers et aux habitants des pays francophones ce qui aura pour conséquence inéluctable de les voir se détourner de son apprentissage.

Malgré le droit positif et les déclarations officielles, force est de constater que certains partis politiques, enseignants, administrations, éditeurs, associations, entreprises, syndicats, etc. cèdent peu à peu face à la pression des lobbys souhaitant imposer cette écriture. Elle prospère ainsi petit à petit faute de réelle volonté politique de sauvegarder concrètement notre langue et de permettre à l’Académie Française d’avoir tous les moyens pour assurer la préservation et l’évolution de notre langue.

La présente proposition de loi vise à compléter et renforcer la loi du 4 août 1994 relative à l’emploi de la langue française en interdisant fermement l’utilisation de l’écriture dite « inclusive » et en redonnant toute mission à l’Académie Française de fixer la grammaire, l’orthographe et la syntaxe de notre langue.


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