Texte pour lever les contraintes agricoles. C’est l’heure du courage pour défendre nos agriculteurs !
Ce vendredi, en début d’après-midi, nous avons terminé d’examiner en commission des affaires économiques, un texte agricole très important pour lever un certain nombre de contraintes qui pèsent sur la profession.
A la suite de l’engagement pris lors de la loi d’orientation l’an dernier, j’ai participé à ces nombreuses heures de débat cette semaine.
Initié par mon collègue Laurent Duplomb que j’avais eu le plaisir de recevoir avec Laurent Wauquiez en février 2024 à Montigné les Rairies, ce texte ouvre enfin une démarche de responsabilité, d’équité et de performance pour notre agriculture française.
En tout cas, il répond concrètement aux attentes que me sont formulées : lever les blocages normatifs qui entravent depuis de nombreuses années la compétitivité et la pérennité de nos exploitations.
En s’attaquant aux surtranspositions et surrèglementations françaises, notamment en matière de protection des cultures grâce à la dérogation temporaire d’usage de l’acétamipride, une molécule phytopharmaceutique indispensable pour nos productions arboricoles, betteravières, ou encore la culture des noisettes qui sont aujourd’hui confrontées à une impasse sanitaire face aux parasites et en l’absence d’une alternative efficace, c’est un texte de responsabilité. Car il n’est plus supportable de continuer à nous voir imposer des idéologies de décroissance.
La réalité est qu’actuellement, l’acétamipride, est autorisée au niveau européen jusqu’en 2033, et utilisée dans tous les pays de l’Union Européenne, mais interdit en France depuis 2020.
Cette distorsion de concurrence n’a que pour conséquence de menacer de nombreuses filières comme chez nous la filière arboricole.
Elle simplifie aussi les procédures particulièrement pour les éleveurs en allégeant la réglementation sur les élevages et en harmonisant les seuils ICPE pour les élevages porcins, avicoles et bovins, afin de les aligner sur la réglementation européenne.
Le texte ouvre aussi la voie à une gestion plus efficace de l’eau, en facilitant le stockage et l’accès à la ressource. Je l’ai déjà dit à plusieus reprises, je faciliterai toujours les projets de stockage de l’eau qui présentant un intérêt général majeur pour l’avenir de notre agriculture.
Nous avons enfin abordé ce sujet si épineux des relations entre le monde agricole et l’administration française. J’ai déjà beaucoup travaillé (et continue à le faire) sur ce point, les relations entre les agriculteurs et l’Office français de la biodiversité doivent être assainies.
L’examen en commission n’est qu’une étape, la suite reste la séance publique à partir du 26 mai pour enfin donner du concret à notre monde rural.
Nos agriculteurs aiment la terre et la cultivent avec passion. Je les soutiendrai comme je l’ai toujours fait.
Pour que vive notre souveraineté agricole et semencière en France. Vive nos agriculteurs.