Ecriture inclusive. Je dépose une proposition de loi pour sauvegarder notre langue française
Depuis maintenant plusieurs années, s’est installée en France ce qui est appelé communément « l’écriture inclusive ». Parce que celle-ci a tendance à se généraliser, j’ai déposé une proposition de loi à l’Assemblée nationale visant à en interdire son usage mais surtout à sauvegarder la langue française en réaffirmant la place fondamentale de l’Académie française.
L’écriture dite « inclusive » ébranle en profondeur le système de notre langue : elle instaure une rupture radicale et systématique entre l’écrit et l’oral. Compte tenu de l’ampleur de plus en plus importante de l’utilisation de cette écriture, il m’a semblé vital que le législateur se saisisse de cette question et protège notre langue.
De nombreux linguistes, mais aussi l’Académie française, voient dans cette « écriture » un péril mortel et ont fait valoir le caractère excluant de son utilisation pour les personnes atteintes de dyslexie, de dyspraxie ou encore de dysphasie.
Très majoritairement, les Français désapprouvent le recours à cette écriture faussement inclusive (63% des Français y sont opposés, sondage IFOP pour l’Express en février 2021) et sont très préoccupés par son utilisation grandissante.
J’ai ainsi alerté mes 576 collègues en leur proposant de cosigner ce texte sans tenir compte de leurs étiquettes politiques. L’enjeu en effet n’est pas politicien mais bien national et regarde l’ensemble des élus de la Nation de notre hémicycle. Il est crucial de redonner toutes ses lettres de noblesse à l’Académie française dans l’intérêt des Français et de la sauvegarde de notre langue.