Budget 2026 : la droite républicaine proposition 40 Milliards d’euros d’économies et s’oppose à toute augmentation d’impôt

Budget 2026 : la droite républicaine proposition 40 Milliards d'euros d'économies et s'oppose à toute augmentation d'impôt

Budget 2026 : la droite républicaine proposition 40 Milliards d’euros d’économies et s’oppose à toute augmentation d’impôt

Ce mardi, notre groupe la Droite Républicaine a présenté lors d’une conférence de presse ses propositions pour trouver 40 milliards d’euros d’économies pour le budget 2026.

Autour de Laurent Wauquiez, nous avons notamment indiqué très clairement au gouvernement notre opposition à toute hausse d’impôts.

Car la solution ne passe que par une diminution des dépenses : c’est à l’État de se serrer la ceinture pas aux Français !

Nous nous opposerons donc à toute augmentation d’impôt, notamment sur la France qui travaille ou a travaillé toute sa vie. Notre pays détient déjà le record des prélèvements obligatoires de l’OCDE.

Nous refusons la suppression de l’abattement fiscal de 10% sur les pensions de retraites, envisagée par plusieurs responsables politiques, car celle-ci ne serait rien d’autre qu’une augmentation d’impôt massive de près de 5 milliards d’euros sur les retraités.

Les propositions se concentrent sur 3 axes principaux :

LA LUTTE CONTRE LA BUREAUCRATIE ADMINISTRATIVE (10,6 milliards d’euros d’économies) :
  La suppression d’agences et d’opérateurs de l’Etat, dont le coût a augmenté de plus de 50% en 10 ans pour atteindre près de 80 milliards d’euros.
  La fin du millefeuille administratif en simplifiant enfin l’organisation des compétences entre les collectivités territoriales et l’Etat.
  L’accélération de la numérisation des procédures administratives grâce à l’IA pour mettre fin à la paperasse inutile et simplifier le fonctionnement de l’Etat.
  La fin du financement public à l’installation des éoliennes.

LA REVALORISATION DU TRAVAIL PAR RAPPORT A L’ASSISTANAT (15,6 milliards d’euros d’économies) :

  La création d’une aide sociale unique plafonnée à 70% du SMIC pour fusionner la trentaine d’aides existantes et s’assurer que le cumul des prestations ne soit jamais supérieur aux revenus du travail.
  La lutte contre les arrêts de travail injustifiés, notamment de courte durée et répétés.
  De réels moyens contre la fraude sociale qui est estimée à 13 Md€ pour seulement 600M€ recouvrés (centralisation des bases de données de toutes les administrations concernées, contrôles ciblés grâce à l’IA, vérification systématique des ressources des bénéficiaires d’allocations, renforcement des contrats d’objectifs des caisses de sécurité sociale).

UN MEILLEUR CONTROLE DE L’IMMIGRATION (6,2 milliards d’euros d’économies) :
  Un délai de résidence minimal sur le territoire en situation régulière pour percevoir les prestations non contributives (aides au logement, allocations familiales etc.). Aucune raison que des étrangers n’ayant jamais cotisé perçoivent dès l’obtention de leur titre de séjour le fruit de la solidarité nationale financée par les cotisations des Français.
  Une restriction de l’accès des étrangers en situation irrégulière à notre système de santé avec un recentrage de l’AME sur les soins urgents et la suppression du titre de séjour pour soins.
  Renforcer les contrôles de minorité pour les « mineurs non accompagnés ».
  Réserver le dispositif d’hébergement d’urgence aux personnes en situation régulière.